vivre en voilier en communauté

Une communauté en voilier : le Karaka parcourt le monde depuis 15 ans


Karaka est un voilier coopératif qui parcourt les mers depuis 15 ans. Acheté 1$ en 2004 par Tom, ce deux-mâts a depuis fait un tour du monde et demi avec un équipage de nomades et à la recherche d’un autre mode de vie.

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@Karaka

Tom, un nomade dans l’âme qui découvre la liberté de la vie en voilier

Tom, le capitaine, est originaire des Alpes près de Grenoble. Après un bac scientifique en génie des matériaux (physique, mathématiques, machinerie, robotique, etc.) et des études en Tourisme, il attrape très tôt le virus du voyage. Il travaille dans un premier temps comme guide en Afrique du Sud, au Lesotho, au Swaziland et au Mozambique avant de commencer à voyager au Canada et aux Etats-Unis en stop et en convoyage.

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@Karaka

C’est en se retrouvant au Mexique en bord de mer qu’il a eu l’idée d’embarquer sur un voilier. C’est ainsi qu’il devient équipier en 2002, sur la goélette « Ranger », un bateau de 30 mètres en bois avant de poursuivre ses voyages en voilier. En arrivant à Hong Kong, il trouve un ketch, un voilier à deux mâts de 16 mètres destiné à la ferraille. Il l’achète pour 1$ et se lance dans les travaux pour le remettre en état. Il effectue sa première sortie en mer en 2004 à l’âge de 24 ans et après quelques mois de travail acharné, il met les voiles en janvier 2005. 15 ans plus tard, il voyage toujours à bord de son voilier en compagnie d’autres personnes qui, comme lui, souhaitent expérimenter une vie alternative.

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@Karaka

La vie communautaire à bord du voilier

La vie à bord du voilier est communautaire. Cela signifie donc que l’équipage se partage les coûts liés à la vie à bord. Une cotisation de 125 euros par semaine et par personne constitue une caisse commune « la caisse de bord » pour le fonctionnement du bateau (frais de port, entretien, fuel si pas de vent…).

@Karaka


Le prix de la nourriture, composée essentiellement de produits locaux, est également divisé entre toutes les personnes à bord. Enfin, les tâches à bord sont partagées et faites à tour de rôle (les quarts, la cuisine, la vaisselle, le ménage…).

Comme l’explique Tom, voyager à bord du Karaka c’est faire le choix d’un « mode de vie plus qu’une simple traversée. » Cette vie en communauté se veut égalitaire et les décisions se font en commun. Il n’existe donc pas de hiérarchie stricte sur Karaka et c’est un choix conscient. Tout le monde à son mot à dire. Tom a néanmoins le dernier mot pour les mesures de sécurité (en cas de tempête, d’urgence…).

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Comme cette vision de l’engagement communautaire est importante et qu’une période courte ne laisse pas assez de temps pour s’impliquer, les personnes qui s’engagent à bord restent généralement longtemps (plusieurs mois voire plusieurs années). L’équipage est cosmopolite et toutes les personnes qui désirent expérimenter un autre mode de vie sont les bienvenues.

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Devenir équipier et vivre en communauté sur le voilier

Le Karaka est un ketch en acier de 16 mètres et chaque équipier a sa propre couchette mais la seule cabine individuelle est occupée par Tom et Emma. Le voilier est équipé de panneaux solaires et d’une éolienne qui permettent d’avoir l’électricité à bord.

Il y a des toilettes qui utilisent de l’eau de mer et qui évacuent tout dans la mer, la douche se fait sur le pont avec l’eau de mer et l’eau de pluie.

La vie à bord est très calme. Tom explique que la navigation ne représente que 10% du temps. Vivre sur un voilier en communauté c’est beaucoup de temps d’inactivité dans un environnement fermé. Mais c’est aussi une excellente manière de prendre le temps loin du conventionnel métro-boulot-dodo. Lire, méditer, cuisiner, bavarder, échanger, pêcher, être créatif


Si l’aventure à bord du Karaka vous intéresse, vous pouvez postuler ici : http://karaka.org/index.php/fr/contact-fr/

Quelques vidéos (en anglais) pour vous montrer la vie à bord :

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