Travailler en camping-car, rêve fou ou réalité accessible ? Charline et Mathieu ont tout plaqué pour vivre et bosser sur les routes. Au programme : liberté, discipline, et vie nomade assumée. Dans cet article, ils vous embarquent dans leur quotidien d’entrepreneurs en vadrouille. Récit inspirant, conseils concrets et retour d’expérience 100 % authentique. Prêt à réinventer votre façon de vivre et de bosser ? Attachez votre ceinture.
Du voyage à la vie nomade : les débuts d’une aventure
Le déclic : quatre mois, treize pays, zéro retour en arrière
Quand Charline et Mathieu embarquent pour leur premier road trip en trafic aménagé, c’est d’abord pour souffler. Un mode “vacances” assumé : quatre mois pour explorer l’Europe, 13 pays traversés, et des journées passées presque entièrement dehors.
Mais à la fin du périple, le retour est brutal. Très brutal. Des CDI les attendent sagement à la maison. Sauf que leur envie de liberté, elle, n’a pas du tout envie de rentrer. Ni de s’enfermer entre quatre murs.
Alors ils refusent. Refusent les contrats, les horaires fixes, la routine qui sent un peu le renfermé. Et surtout, ils cherchent un moyen de travailler en camping-car, pour transformer ce mode de voyage en véritable mode de vie.
Parce qu’après avoir goûté au grand air, difficile d’accepter de voyager seulement cinq semaines par an.
Trouver le bon véhicule pour (vraiment) vivre à l’année
Le trafic ? Très bien pour un premier voyage. Mais pas pour travailler et vivre à l’année, surtout quand on adopte un chien en Roumanie entre-temps. Il leur faut plus grand, plus confortable, et plus adapté à l’hiver.
Ils revendent donc leur fourgon, et investissent dans un bon vieux camping-car Hymer de 1991. Un Pépère solide qu’ils rénovent de A à Z. Résultat ? Une maison sur roues avec assez de place pour bosser, dormir, cuisiner… et même s’engueuler tranquillement s’il le faut.
Cerise sur le spot : leur camping-car a une bonne garde au sol. Il les emmène sans souci dans des coins reculés, là où la vie sédentaire ne met jamais les pieds. Travailler en camping-car, oui, mais avec un peu de style et beaucoup d’autonomie !
Vous aussi, vous cherchez le véhicule idéal ? Découvrez notre article pour choisir le bon véhicule pour voyager.
Le quotidien dans un camping-car : entre logistique et équilibre à deux
Les petites galères du quotidien nomade
Vivre à plein temps sur la route, c’est aussi apprendre à jongler avec des détails qu’on oublie vite quand on habite en appartement. Dans un camping-car, chaque litre d’eau compte. Chaque déchet aussi.
Charline l’explique très simplement :
“Quand on vit en ville, on ne pense jamais à nos poubelles. Là, parfois, il faut rouler juste pour les jeter.”
Même combat pour l’eau. Il faut trouver les points de remplissage, souvent éparpillés. Heureusement, quelques applis bien pensées facilitent la tâche. Une bonne connexion, un peu de débrouille, et hop, mission accomplie. D’ailleurs, on vous a rédigé un article où on vous explique tout sur la gestion de l’eau en van.
Quant à la météo… disons qu’elle décide parfois du programme. En cas de pluie, mieux vaut être bien installés. D’où l’intérêt, encore une fois, d’avoir opté pour un camping-car plutôt qu’un petit van.
Vivre à deux dans un espace restreint : sport d’équipe
Leur maison roulante est certes plus grande qu’un fourgon, mais ça reste un cocon compact. Et quand on y vit à deux, chaque centimètre compte.
Alors ils ont mis en place quelques règles simples :
- Laisser à l’autre des moments de solitude
- Se séparer un peu en journée quand l’occasion se présente
- Accepter que parfois, l’espace ne suffise pas à tout contenir (surtout les humeurs)
Résultat ? Moins de tensions, plus de fluidité.
Et oui, même si travailler en camping-car peut faire rêver, cela demande aussi une vraie capacité à s’adapter à l’autre. Et à soi-même, d’ailleurs.
Mais à force, tout devient naturel. Les gestes, les compromis, la recherche d’équilibre. Une routine nomade qui roule, même sur les chemins un peu cabossés.
Travailler en camping-car sur la route : rigueur, flexibilité et liberté
Une organisation bien rodée
Charline et Mathieu ont vite compris que la liberté ne s’improvise pas. Pour travailler en camping-car sans perdre pied, il faut un cadre.
Leur recette ? Un rythme régulier :
- Matinée dédiée au travail
- Après-midi réservée aux visites, randos ou baignades
- Soirée au calme (ou à la frontale, version bivouac)
Leur journée commence vers 9 h. Ils bossent chacun sur leurs projets, chacun dans leur coin, casque vissé sur les oreilles. La concentration avant tout. Vers 13 h, hop, on ferme l’ordi, direction l’extérieur. Parfois un lac, parfois une ville, parfois juste… une sieste.
Ce cadre leur permet de rester efficaces sans sacrifier l’aventure. Et surtout, il évite que le boulot ne déborde sur tout le reste.
La discipline au service de la liberté
On bosse tous les jours, même le week-end. Mais pas toute la journée.
Travailler en camping-car demande une vraie discipline personnelle. Pas de chef au-dessus de l’épaule. Pas d’open space pour vous rappeler l’heure. Juste vous, votre ordi et parfois… un champ de vaches.
Charline insiste sur l’importance des horaires fixes. Sans eux, difficile de garder une dynamique sur le long terme. Même si la tentation de glander au soleil est forte.
Alors oui, il y a des imprévus. La météo, un spot trop bruyant, une galère technique. Mais ils s’adaptent. C’est d’ailleurs un des grands avantages de cette vie-là : apprendre à gérer l’imprévu sans perdre le fil.
Bref, un joyeux mélange de rigueur et de flexibilité. Parce que travailler en camping-car, ce n’est pas juste une image Pinterest avec un MacBook face à la mer. C’est un choix de vie. Et comme tout choix, il demande un peu de méthode… et beaucoup d’envie.
Envie d’en savoir plus ? Ça tombe bien, voici un article où on vous explique comment travailler et voyager en van aménagé.
Connexion, outils et organisation : les coulisses de leur activité nomade
Travailler en camping-car : tout est question de connexion
Quand on décide de travailler en camping-car, il y a une question qui arrive vite sur le tapis : “Et la connexion, vous faites comment ?” Spoiler : non, la 4G n’est pas magique. Et non, les visios au sommet d’un col, ça ne marche pas toujours.
Charline et Mathieu ont donc misé sur Starlink, l’outil qui change la donne. Grâce à cette antenne satellite, ils peuvent bosser dans des coins paumés, sans dépendre du réseau classique. Le rêve, non ?
Mais attention, Starlink, ça demande :
- De la place pour poser l’antenne
- De l’énergie, donc une bonne batterie auxiliaire pour van aménagé (et là, on parle de vrai matos, pas d’une power bank)
En clair, pas d’autonomie numérique sans un minimum d’organisation (et une batterie qui suit la cadence !).
Découvrez toutes nos astuces pour avoir internet sur la route.
Les outils qui facilitent la vie
Pour fonctionner efficacement, chacun a ses outils chouchous.
Charline utilise :
- Notion pour centraliser ses projets
- Canva pour créer du contenu
- WhatsApp pour gérer la com’ avec ses clients
- GoogleMeet pour les visios
De son côté, Mathieu est plutôt branché OneDrive pour stocker ses fichiers. Oui, chacun son univers. Et c’est aussi ça, le secret pour travailler en couple dans un camping-car : avoir ses repères, ses outils, son organisation.
Un parcours pro façonné pour le nomadisme
Étudier en mouvement : les bases du futur nomade
Charline et Mathieu n’ont pas attendu de vivre dans un camping-car pour sortir des sentiers battus. Leur parcours pro, c’est déjà une ode à la débrouille et à la flexibilité.
Tous deux ont choisi l’alternance. Une façon futée de se former tout en bossant.
Mais ce n’est pas tout : après leur bachelor, ils ont poursuivi en master à distance. Et là, chapeau ! Car suivre des cours à 100 % en ligne, en travaillant à côté, c’est déjà un premier pas vers une vie nomade.
Ils ont appris à :
- Gérer leur emploi du temps en toute autonomie
- Travailler depuis n’importe où
- Se responsabiliser
Bref, des compétences en or pour travailler en camping-car ensuite.
De la remise de diplôme au grand saut dans le freelancing
Une fois diplômés, pas de CDI, pas de bureaux gris. Ils ont sauté à pieds joints dans le freelancing. Directement.
Charline a commencé par du community management pour des clients variés. Mathieu, lui, s’est lancé dans le développement web, d’abord en front-end, puis en explorant d’autres pistes (on y revient plus loin).
Le début n’a pas été une partie de plaisir :
- Il a fallu apprendre à prospecter
- À gérer l’incertitude des missions
- Et surtout à ne pas lâcher, même quand les clients se faisaient rares
Mais cette liberté, ils y tenaient trop pour revenir en arrière.
Et puis, vous le verrez plus bas, leur organisation et leur complémentarité ont tout changé…
Se lancer en freelance nomade : peurs, soutien et mindset
Des doutes… mais une bonne dose de détermination
Avant de tout plaquer pour travailler en camping-car, Charline et Mathieu ont eu leurs doutes. Forcément. Se lancer en freelance quand on sort à peine des études, ce n’est pas la voie la plus rassurante.
Ils se posaient mille questions :
Et si ça ne marchait pas ?
Et si on n’avait pas de clients ?
Et si on se plantait complètement ?
Mais ils avaient un avantage de taille : leur envie était plus forte que leur peur. Et surtout, ils n’étaient pas seuls.
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Le chômage partiel, un tremplin inespéré
En 2020, le monde s’est arrêté. Et avec lui, leurs alternances.
Pour beaucoup, cette période a été un frein. Pour eux, c’était une opportunité. Grâce au chômage partiel, ils ont pu tester le freelance à mi-temps, sans pression financière. Une vraie rampe de lancement.
Leur conseil ?
Utilisez les périodes de transition pour essayer. Même quelques heures par semaine suffisent pour valider ou non un projet.
L’entourage : entre inquiétude et fierté
Comme souvent, le plus dur n’était pas d’oser. Mais d’expliquer.
Quand ils ont annoncé leur envie de travailler en camping-car, les réactions ont été mitigées. Certains amis comprenaient. D’autres étaient un peu inquiets. Quant à la famille ? Elle oscillait entre admiration et interrogation.
Mais aujourd’hui, les regards ont changé. Les proches voient qu’ils vivent de leur activité, qu’ils avancent, qu’ils rayonnent.
Et ça, ça vaut toutes les validations.
Gérer un budget de vie nomade
Des investissements de départ à ne pas négliger
Partir sur les routes, oui. Mais pas sans un bon plan de financement.
Charline et Mathieu ont acheté leur camping-car 17 000 €.
À cela s’est ajoutée une rénovation d’environ 7 000 €, réalisée avec l’aide de proches.
Un choix assumé : préférer un véhicule ancien, mais aménagé à leur goût, plutôt qu’un camping-car tout confort hors de prix.
Ils ont aussi fait le choix de ne pas tout automatiser, ni surinvestir dans du matériel high-tech. Leur besoin : travailler en camping-car, pas rouler dans une maison sur roues à 100 000 €.
Des économies qui changent la donne
Leur mode de vie leur permet de faire des économies notables :
- Plus de loyer à payer
- Pas d’électricité
- Peu de sorties onéreuses
Résultat : un train de vie plus simple, mais aussi plus maîtrisé.
Ce qui compte, ce n’est pas de dépenser moins pour se priver, mais de dépenser mieux. En gros : moins de charges fixes, plus de liberté.
Où part vraiment l’argent ?
Mais attention, la vie nomade a aussi ses postes de dépense costauds :
- Le diesel, évidemment, reste un gouffre
- Le local de stockage pour leurs affaires
- Et quelques extras pour le chien 🐾
Pour garder le cap, ils utilisent TravelSpend, une application simple et pratique pour visualiser les dépenses à deux.
Grâce à cet outil, chacun peut suivre ce qu’il dépense, sans prise de tête ni comptabilité de couple.
Conclusion ? Oui, travailler en camping-car, c’est possible, même avec un budget serré. Il suffit de savoir où va votre argent… et de choisir vos priorités.
Freelance à deux : équilibre, complémentarité et évolution
Deux métiers, une même route
Charline et Mathieu travaillent en camping-car, mais pas dans le même domaine.
Elle est community manager et crée du contenu. Lui est développeur web. Deux activités bien distinctes, mais qui roulent parfaitement ensemble.
Pas de missions partagées. Chacun son rythme, ses clients, ses projets.
Mais un environnement commun qui favorise l’entraide et les discussions croisées.
Traduction : quand l’un galère avec une idée, l’autre est souvent celui qui débloque la situation avec un regard neuf. La magie du duo.
Du code au no-code : une reconversion sur mesure
Mathieu n’a pas toujours fait du développement web.
Au début, il se spécialisait dans la création de site vitrine. Mais avec le temps, il a ressenti un besoin d’évolution. Le marché bouge, et il a choisi de s’adapter.
Il a donc exploré l’univers du NoCode, ces outils qui permettent de créer des applications sans écrire une seule ligne de code. Et il s’est pris au jeu.
Aujourd’hui, il propose des prestations plus techniques, en combinant les deux approches.
Un bon exemple de freelance nomade qui ne cesse de se réinventer.
Une activité qui monte… sans secousses
Ce qui frappe dans leur parcours, c’est la progression fluide.
Pas de creux angoissants. Pas de mois à vide. Leur activité s’est développée en douceur, à force de persévérance et d’adaptabilité.
Cela leur a permis de construire une stabilité, tout en conservant la flexibilité du mode de vie nomade. Et de continuer à travailler en camping-car, avec le sourire.
Spoiler : ça fonctionne plutôt bien.
Projets à venir : podcast et inspiration
Quand on travaille en camping-car, les idées ne manquent pas. Et pour Charline et Mathieu, l’envie de partager ne se limite pas aux posts Instagram. Ce qu’ils construisent, c’est un écosystème de récits inspirants. Leur moteur ? La conviction que les parcours atypiques méritent d’être entendus.
C’est ainsi qu’est né leur prochain projet : un podcast baptisé “Enquête nomade”. Le concept est simple, mais redoutablement puissant. Donner la parole à celles et ceux qui réinventent leur quotidien. Nomades, entrepreneurs, créateurs de contenus, engagés… Tous ont un point commun : une volonté de vivre autrement, en phase avec leurs valeurs.
Et Charline voit grand. Son idée : créer un annuaire des nomades francophones. Une ressource pour connecter cette communauté éclatée, pour favoriser les synergies et montrer qu’on peut travailler en camping-car sans être isolé. Un peu comme une carte au trésor… mais version 4G.
À cela s’ajoute l’envie de rédiger à nouveau. Charline évoque l’idée d’un blog, qui viendrait compléter le podcast et approfondir certaines rencontres. Le format audio capte l’émotion, mais l’écrit permet de poser les idées, de les ancrer. Et quand on a une plume et une vie riche à raconter, ce serait dommage de s’en priver, non ?
Autrement dit, nos deux nomades ne comptent pas s’arrêter là. Ils veulent documenter, connecter, inspirer. Et surtout, prouver qu’on peut travailler en camping-car tout en semant des graines de réflexion. Une belle boucle à boucler… ou à continuer, au gré de la route.
Vous êtes intéressés par leur projet ? Retrouvez-les sur instagram @enquetenomade
Travailler en camping-car, c’est possible !
L’utopie, mettez-en beaucoup, ça diminue à la cuisson.
Cette phrase résume à merveille le parcours de Charline et Mathieu. Une vie choisie, construite à deux, et riche de rencontres. Si vous hésitez encore à changer de cap, leur histoire vous prouve que c’est possible. Pour aller plus loin, téléchargez notre guide de la vie nomade et commencez à rêver grand, vous aussi.
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