Voyager autrement : le tour du monde engagé de Maria Camila

Voyager autrement : le tour du monde engagé de Maria Camila

Et si voyager autrement devenait votre nouvelle boussole ? Loin du tourisme express, Maria Camila trace sa route à travers le monde en mode bas carbone, sans avion (ou presque), et avec une sacrée dose d’engagement. Un tour du monde lent, inspirant, parfois chaotique, mais toujours profondément humain. Prêt à découvrir ce que cela change, en profondeur ? Attachez vos ceintures… ou plutôt, décrochez-les.

Pourquoi voyager autrement ? Une quête de sens née sur les routes d’Europe

Au départ, elle rêvait de la Nouvelle-Zélande. Vous savez, ce bout du monde presque irréel, aux paysages de cinéma et aux moutons par milliers. L’idée ? Partir en PVT pour une aventure sans retour précis, loin du quotidien, juste pour voir ce qu’il se passe. Mais entre les restrictions sanitaires, les détours de la vie… et les billets d’avion hors de prix, Maria Camila a bifurqué. Et en Europe, elle a découvert une autre façon de voyager. Une manière plus lente, plus humaine, plus consciente. Bref, un vrai voyage alternatif.

Le pouvoir d’un billet de train

Ce n’est pas dans un avion que tout a commencé, mais à bord d’un wagon. À travers les vitres, le paysage défilait doucement. Et surtout, il y avait les rencontres. Ces inconnus qui vous racontent leur vie en partageant un compartiment. Ces routards du rail qui vous donnent des astuces que vous ne trouverez dans aucun guide. Loin des hubs aéroportuaires impersonnels, le train l’a reconnectée au voyage dans sa version la plus organique.

En chemin, elle a croisé des voyageurs aux itinéraires improbables. Des gens qui traversaient l’Europe à vélo, qui marchaient depuis l’Allemagne jusqu’en Ouzbékistan, ou qui voguaient de port en port à bord de voiliers. Ces rencontres ont planté une graine.

Voyager autrement : une idée qui germe

Et si, elle aussi, elle tentait de voyager autrement ? Réduire son impact, ralentir, observer, ressentir. Ne plus survoler les pays, mais les traverser vraiment. Petit à petit, son rêve de bout du monde s’est transformé. Ce ne serait plus juste un aller-retour vers la Nouvelle-Zélande, mais un grand voyage évolutif, un voyage alternatif nourri par la curiosité, l’engagement… et une bonne dose d’imprévus. Direction l’Australie, mais par la voie terrestre. Ou presque.

10 000 km sans avion : une odyssée terrestre vers la Thaïlande

Faire le tour du monde, d’accord. Mais pas n’importe comment. Pour Maria Camila, pas question de multiplier les vols long-courriers. Elle voulait relever un défi de taille : traverser les continents sans prendre l’avion. Ou du moins, le moins possible. Résultat ? En trois mois, elle a déjà parcouru 10 000 kilomètres par voie terrestre. Rien que ça.

10 000 km sans avion

Voyager bas carbone : priorité à la cohérence

Dans l’idéal, elle aurait préféré ne jamais décoller. Mais le réel s’est invité dans l’itinéraire : une frontière fermée ici, un visa expiré là. Deux vols ont été nécessaires. Pas de quoi remettre en question son engagement. Car pour elle, voyager autrement, c’est aussi accepter l’imperfection. Ce qui compte, c’est de rester alignée. Privilégier les bus, les trains, les bateaux, et surtout, prendre le temps. Pas de course au tampon sur le passeport. Ce qui compte, c’est l’expérience du trajet.

Laisser le voyage vous guider

Tout est parti d’un point de rendez-vous : la Thaïlande. Son compagnon l’y rejoint. De là, ils espèrent traverser jusqu’en Australie sans avion. Comment ? Peut-être en voilier-stop. Peut-être en ferry. Peut-être autrement. Rien n’est figé. Elle laisse l’intuition et les opportunités dessiner le parcours.

Elle ne prévoit pas d’aller vite. Elle prévoit d’aller loin. En prenant son temps, en traversant les pays plutôt qu’en les survolant. Car dans un voyage au long cours, l’important n’est pas d’arriver. L’important, c’est tout ce qu’on vit entre les départs et les destinations.

Aventure Autrement : un blog pour inspirer à voyager autrement

C’est souvent dans le flou que naissent les meilleures idées. Pour Maria Camila, l’envie de créer un blog couvait depuis longtemps. Elle écrivait déjà bénévolement pour un journal, elle adorait les mots… et elle voyageait. Alors pourquoi ne pas tout réunir dans un même projet ? C’est ainsi qu’est né Aventure Autrement, un blog entièrement dédié au voyage alternatif.

Partager ce qu’on ne trouve pas ailleurs

Quand elle s’est lancée dans son propre itinéraire, elle a réalisé à quel point il était difficile de trouver des infos concrètes pour voyager autrement. Certes, quelques groupes d’entraide existaient, mais les témoignages restaient éparpillés. Elle a donc voulu créer le blog qu’elle aurait aimé trouver. Un espace à la fois pratique et inspirant, pour celles et ceux qui rêvent de sortir des circuits classiques.

Un site pensé comme un point de repère pour les curieux du slow travel et du voyage éthique. 

Un média qui sort des sentiers battus

Dans Aventure Autrement, on ne parle pas de listes de plages ni de top 10 des hôtels. On donne la parole à des gens qui voyagent en train, en voilier, à pied, à vélo… Ceux qui font rimer déplacement avec intention. Ceux qui, plutôt que de fuir le quotidien, cherchent à se relier au monde.

Les récits publiés suivent un fil rouge : un moyen de transport peu conventionnel, un objectif engagé ou un choix fort. À travers ces histoires, Maria Camila tisse peu à peu une communauté de voyageurs inspirants, où chacun partage ses galères, ses déclics, ses ressources.

Voyager autrement, ça commence souvent par lire l’histoire de quelqu’un qui l’a déjà fait.

Un guide pratique pour repenser sa manière de voyager

L’idée n’est pas née sur une plage ni autour d’un brainstorming entre digital nomads. Elle est née… dans un train. Sans wifi, sans distraction, mais avec un ordi et une envie : partager des conseils utiles pour voyager autrement. Entre deux escales européennes, Maria Camila a commencé à écrire ce qui allait devenir un e-book collaboratif.

ebook voyage alternatif

De l’intuition à la collaboration

Au départ, ce guide devait être un projet solo. Un petit PDF bricolé pour accompagner le lancement du blog. Et puis, l’aventure a pris une autre tournure. D’abord, Chloé a proposé ses photos. Ensuite, une experte en planification de voyage responsable a apporté son expérience. Puis une illustratrice s’est greffée au projet. Une équipe s’est formée spontanément, rassemblée par les mêmes valeurs. Comme quoi, même un projet né dans un train peut embarquer du monde à bord.

Un contenu gratuit, mais pas basique

Ce e-book gratuit n’est pas un gadget. Il contient cinq clés concrètes pour voyager autrement, inspirées par de vrais témoignages. Pour chaque axe, on retrouve :

  • Une introduction claire,
  • Un extrait de récit de voyage,
  • Des conseils pratiques applicables,
  • Et en bonus : une sélection de ressources utiles.

L’objectif ? Aider chacun à faire évoluer sa manière de voyager, même à petite échelle. Et prouver que le slow travel, le volontariat, ou le choix du train plutôt que de l’avion, ne sont pas réservés à une élite.

C’est simple : vous pouvez commencer à voyager autrement… dès la dernière page.

Voyager autrement en travaillant : la vie de freelance nomade

Le rêve : voyager autrement tout en travaillant à distance. La réalité : sept clients à gérer, des déplacements constants, et un cerveau qui ne se déconnecte jamais. Maria Camila le dit sans détour : être freelance nomade, ce n’est pas toujours une carte postale.

Liberté, oui… mais à quel prix ?

Elle ne regrette pas son choix. Grâce au freelancing, elle peut rester en Europe, éviter un retour forcé au Canada et construire un mode de vie plus libre. Mais cette liberté a un coût : elle s’est retrouvée à jongler avec plusieurs petits mandats, chacun demandant attention, réactivité et implication. À force, l’énergie s’étire. Trop.

Repenser son rythme pour durer

Peu à peu, elle a compris que son organisation n’était pas viable à long terme. Alors, elle a changé de cap :

  • Passage au travail au forfait (fini les heures minutées qui dévalorisent l’expérience),
  • Optimisation de ses process pour gagner du temps,
  • Tentatives pour structurer ses journées malgré les imprévus du voyage.

Elle avoue que le slow travel, dans son cas, n’était pas si « slow ». Certes, elle prenait le train, pas l’avion. Mais elle enchaînait les destinations, les rencontres et les kilomètres. Le corps suit… jusqu’à ce qu’il dise stop.

Aujourd’hui, elle aspire à un rythme plus doux. En Australie, elle prévoit de rester plusieurs mois dans quelques lieux fixes. Pour enfin tester ce qu’elle appelle le vrai équilibre : travailler en bougeant, mais sans s’épuiser.

Envie de travailler tout en voyageant comme Maria Camila ? Clem & Mumu, membres du collectif Toits Alternatifs, vous ont préparé un atelier gratuit pour lancer une activité freelance qui s’adapte à votre mode de vie. Apprenez à poser les bases d’une activité freelance nomade, pas à pas.

Vers un modèle durable : diversifier ses sources de revenus

Gérer sept clients tout en voyageant, c’est possible. Mais est-ce vraiment durable ? Pour Maria Camila, la réponse est claire : il faut trouver d’autres leviers. L’idée n’est pas de travailler plus, mais de mieux répartir son énergie. Et pourquoi pas, d’explorer d’autres façons de financer ses projets tout en continuant à voyager autrement.

Maria Camila appareil photo

Des pistes testées… prudemment

La première option s’est imposée d’elle-même : les produits numériques. Après la sortie du e-book collaboratif, les retours ont été très positifs. Certains lecteurs lui ont même dit qu’il était trop qualitatif pour un simple contenu gratuit. De là est née l’idée : créer des guides thématiques à petit prix, plus ciblés, plus actionnables.

Mais elle avance à petits pas. Pas question d’y investir des semaines si personne ne les attend au tournant. Elle teste ses idées en story, observe les réactions, et adapte. Objectif : éviter l’épuisement pour des projets qui ne trouveraient pas leur public.

Le dilemme du contenu “trop bien”

Avec le guide gratuit, elle a appris une chose : offrir un contenu très complet peut parfois desservir, surtout quand l’idée de départ était d’en faire un simple “lead magnet”. Résultat : beaucoup d’effort, zéro revenu. Et une bonne dose de frustration en prime. Produire pour aider, oui. Mais sans s’oublier dans le processus.

Blog, affiliation… et suite logique

L’autre piste explorée, c’est l’affiliation voyage. Le blog est encore jeune, mais il commence à contenir des recommandations : auberges, sacs, outils utiles. Autant les valoriser un peu. Rien d’intrusif. Juste des liens qui pourraient, à terme, soutenir son travail sans vendre son âme.

Bref, une stratégie simple : monter un modèle hybride, viable, et fidèle à ses valeurs.

Repenser notre rapport au voyage face à la crise climatique

Voyager autrement, ce n’est pas juste une tendance. Pour Maria Camila, c’est une nécessité. Face au dérèglement climatique, à la saturation des lieux touristiques et à l’uniformisation des expériences, il devient urgent de revoir notre façon de voyager. Et surtout, de réfléchir au pourquoi on part.

Le voyage comme fuite… ou comme connexion ?

Dans le tourisme de masse, beaucoup cherchent à fuir. Fuir le travail, la fatigue, le quotidien. Résultat : on saute dans un avion, on atterrit dans un resort, et on rentre à peine reposé. Maria Camila, elle, voit les choses autrement. Pour elle, voyager, c’est se connecter. À un lieu. À une culture. À des gens.

“Quand tu voyages, tu dois être pleinement présent.”

Cela passe par des choix concrets : s’adapter aux coutumes locales, apprendre quelques mots de la langue, respecter les codes. En Ouzbékistan, elle a vu certains touristes en débardeur alors que tout le monde se couvrait les épaules. Un détail ? Non. Une occasion manquée de comprendre le pays.

Voyager responsable, c’est aussi ralentir

Quand on n’a que deux semaines de vacances, on cherche l’efficacité. Et cette efficacité pousse souvent à l’inverse du voyage durable :

  • Prendre l’avion pour gagner du temps,
  • Visiter les lieux les plus connus,
  • Rester dans des hébergements standardisés.

Mais si on s’autorise à ralentir, on peut :

  • Partir hors saison,
  • Choisir des régions moins fréquentées,
  • Faire du volontariat ou loger chez l’habitant.

Maria Camila l’admet : cela demande plus d’effort. Mais aussi plus de sens.

Voyager autrement, c’est aussi revoir sa place dans le monde. Ce n’est pas juste “voir du pays”. C’est s’inscrire dans un échange, une compréhension, une éthique du déplacement. En somme, transformer le tourisme… en acte citoyen.

Voyager autrement, même à petite échelle, c’est possible

Pas besoin de faire le tour du monde pour voyager autrement. Maria Camila en est convaincue : vous pouvez changer votre manière de voyager, même si vous n’avez que deux semaines de vacances. Pas besoin de tout plaquer ni de traverser des déserts à pied pour vivre une aventure. L’important, c’est de faire un pas de côté.

voyager autrement c'est possible

À chacun son rythme, à chacun sa version

Vous aimez les trains ? Pourquoi ne pas rejoindre Istanbul depuis la France… sur les rails. Vous avez envie de déconnexion ? Il existe mille façons de voyager de manière alternative à portée de main. Il ne s’agit pas de tout révolutionner d’un coup, mais d’ajuster un élément à la fois :

  • Privilégier un hébergement chez l’habitant plutôt qu’un hôtel,
  • Partir hors saison,
  • Tester un moyen de transport différent,
  • S’immerger dans une culture plutôt que de la consommer.

Voyager autrement, ce n’est pas forcément plus compliqué. C’est juste une autre façon de regarder le monde.

Une communauté bienveillante et précieuse

Et surtout : vous n’êtes pas seul. Sur les réseaux, dans les groupes de voyageurs ou via son blog, Maria Camila a croisé des dizaines de personnes prêtes à partager leurs bons plans. C’est souvent en posant une question en message privé qu’on débloque une situation. Et en osant, qu’on se lance pour de bon.

Elle-même a reçu beaucoup de conseils de la part d’autres voyageurs alternatifs. Une recette de cuisine partagée à Tbilissi, un contact pour une frontière difficile, ou un simple mot d’encouragement. Ce sont ces échanges qui donnent confiance.

Parce qu’en fin de compte, les plus belles rencontres commencent souvent là où le GPS s’arrête.

Ce qu’elle espère apprendre de ce long voyage

Dans un an, si vous croisez Maria Camila, elle espère être quelque part en route vers l’Amérique du Sud. Mais au fond, ce n’est pas tant la destination qui compte. Ce qu’elle vise, c’est un apprentissage plus profond, personnel, intérieur. Le genre d’enseignement qu’aucune école ne dispense.

S’écouter vraiment

Elle le reconnaît : elle vit beaucoup dans le go-go-go. Voyager, travailler, bouger, rencontrer… recommencer. Et pourtant, au fond d’elle, elle aspire à ralentir. Pas seulement pour le plaisir de prendre son temps, mais pour mieux se connecter à son intuition. Celle qui dit « stop » avant l’épuisement. Celle qui évite les galères quand on l’écoute.

Voyager autrement, c’est aussi accepter de se reposer. Elle souhaite donc intégrer plus de pauses, plus de respiration. Quitte à rester trois mois au même endroit. Quitte à ne pas tout voir.

Inspirer, même sans faire de bruit

Elle ne court pas après la notoriété. Mais si une seule personne lit ses récits, découvre une autre manière de voyager, et se dit « pourquoi pas moi ? », alors le pari est réussi. C’est cette idée qui l’anime : partager pour faire germer des déclics.

Son blog, ses articles, ses futurs guides, peut-être même ses vidéos YouTube… Tout cela est au service d’un même message :
Oui, il est possible de construire une vie nomade durable, alignée, inspirante, et surtout pleine de sens.

Envie de suivre les aventures de Maria Camila ? Retrouvez la sur Instagram et LinkedIn

Voyager autrement, c’est plus qu’un itinéraire : c’est une façon de penser, de vivre, de s’ouvrir. Maria Camila nous rappelle qu’un autre rapport au voyage est possible, à condition d’oser ralentir. Envie d’explorer ce mode de vie nomade à votre tour ? Participez à cet atelier gratuit pour lancer votre activité de freelance nomade : parfait pour vous lancer sans tout quitter du jour au lendemain.

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