Mode de vie nomade - Chloé Valentin
© Chloé Valentin | Nomadness Studio

Mode de vie nomade : se lancer étape par étape comme Chloé

Quitter son CDI pour un mode de vie nomade ? Chloé l’a fait ! Pendant deux ans et demi, elle a bourlingué en solo à travers l’Europe tout en travaillant. Peurs, galères, apprentissages… elle raconte tout. Aujourd’hui créatrice du podcast Nomadness, elle inspire d’autres personnes à oser franchir le cap.

Le déclic : Sortir du moule pour vivre selon ses valeurs

« Je suis très indépendante et j’aime bien l’idée de pouvoir ajuster ma vie quotidienne à mon rythme », confie Chloé d’entrée de jeu. Une phrase simple qui résume pourtant tout un cheminement vers un mode de vie nomade assumé.

Vous connaissez cette sensation ? Cette impression de jouer un rôle qui ne vous correspond pas vraiment ? C’est exactement ce qu’a vécu Chloé avant de changer de mode de vie.

Quand le CDI devient… étouffant

Chloé, c’est d’abord un parcours classique. CDI, sécurité, routine. Le package complet de ce qu’on nous vend comme « la réussite ». Sauf qu’au bout d’un moment, quelque chose cloche. Et pas qu’un peu.

Je n’étais plus forcément en accord avec la manière dont on me demandait de travailler.

Cette phrase, vous pourriez l’entendre dans la bouche de milliers de salariés aujourd’hui. La différence ? Chloé a décidé d’écouter ce mal-être au lieu de le faire taire avec un énième café.

Son besoin d’indépendance ne datait pas d’hier. Mais il devenait de plus en plus difficile à ignorer. Un peu comme une alarme qui sonne de plus en plus fort :

  • Impossible de choisir ses horaires de travail (bonjour l’oiseau de nuit forcé à jouer les coqs !)
  • Aucune marge de manœuvre sur les projets (frustrant, non ?)
  • Cette impression constante de subir plutôt que de décider

Une transition progressive

Sortir du moule, ce n’est pas forcément révolutionner sa vie du jour au lendemain. Pour Chloé, ça a d’abord été explorer le freelancing. Une première étape vers plus d’autonomie. Malin, non ?

Quelques mois à travailler en indépendante lui ont suffi pour confirmer son intuition. Elle tenait peut-être là sa voie royale vers un mode de vie nomade qui lui correspondait enfin.

Contrairement aux clichés sur les reconversions « j’ai tout plaqué sur un coup de tête », Chloé n’a rien fait dans la précipitation. Elle a testé. Exploré. Validé. Comme une vraie stratège.

Le freelancing lui a offert un premier avant-goût de cette liberté tant recherchée. Choisir ses clients, organiser ses journées, adapter son rythme… Autant de petites victoires qui allaient l’amener vers quelque chose de bien plus grand.

Et vous ? Ressentez-vous aussi ce décalage entre vos aspirations et votre quotidien professionnel ? Peut-être que le moment est venu d’écouter cette petite voix qui vous murmure qu’autre chose est possible. Elle a souvent raison, cette petite voix.

Rejoins ce défi gratuit pour te lancer à tour. Il est organisé par Clem et Mumu, membres du collectif Toits Alternatifs.

Oser franchir le cap : Transformer ses peurs en moteur

Transformer ses peurs en moteur
© Chloé Valentin | Nomadness Studio

La stratégie de Chloé pour dépasser la peur et embrasser un mode de vie nomade

Alors, changer de mode de vie, c’est bien beau sur le papier. Mais dans la vraie vie ? Il y a cette autre petite voix qui chuchote « et si ça ne marche pas ? ». Chloé aussi l’a entendue. Et elle n’a pas fait semblant qu’elle n’existait pas.

« Moi j’en avais beaucoup », avoue-t-elle sans détour quand on lui parle de ses peurs. Rassurant, cette honnêteté ! Parce que soyons francs, qui n’a jamais eu la trouille avant de se lancer dans l’inconnu ?

Les vraies peurs derrière le rêve nomade

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’était pas l’organisation qui l’inquiétait. Chloé se connaît bien :

« J’avais pas trop de doute puisque je suis quelqu’un de très organisé »

Non, ses peurs étaient bien plus concrètes. Et tellement humaines :

La peur financière (la grande classique)

  • Comment assurer une sécurité financière sans CDI ?
  • Comment trouver des clients réguliers ?
  • Et si les revenus ne suivent pas ?

Le fait de trouver des clients, d’assurer une sécurité financière, je savais que c’était ça qui pouvait être source d’angoisse et d’instabilité pour moi.

Vous voyez ? Même les futures nomades digitales ont des angoisses très… terre-à-terre !

Sa stratégie anti-panique : le filet de sécurité mental

Plutôt que de nier ses peurs, Chloé a eu une idée plutôt maligne. Elle s’est créé un filet de sécurité mental.

Ce qui m’a permis de la dépasser, de me dire, si jamais ça ne marche pas, je pourrais toujours revenir à quelque chose de plus classique.

Génial, non ? Au lieu de se mettre la pression avec un « tout ou rien », elle s’est autorisée un « je teste et on verra bien ».

Cette approche lui a permis de se lancer en mode de vie nomade sans cette sensation terrifiante de tout miser sur un seul coup. Parce que franchement, qui a envie de sauter dans le vide sans parachute ?

Et là, Chloé nous montre quelque chose d’intelligent : elle n’a pas essayé de faire disparaître ses peurs. Elle les a juste… apprivoisées. Un peu comme un animal sauvage qu’on amadoue avec de la patience.

Sa méthode ? Se rappeler constamment qu’oser changer de vie, ce n’est pas un aller simple. C’est un aller-retour potentiel. Et ça change tout !

Ça m’a permis de me lancer en sachant que j’aurais un fil de sécurité derrière.

La leçon cachée : il n’y a pas d’échec, que des expériences

Au final, Chloé nous livre une leçon précieuse. Adopter un mode de vie nomade (ou tout changement de vie, d’ailleurs), ce n’est pas une question de courage ou de témérité. C’est une question de stratégie.

Elle a compris que la vraie liberté, ce n’est pas de n’avoir peur de rien. C’est d’avoir peur… et de le faire quand même. Avec un plan B dans la poche, histoire de dormir tranquille.

Et vous ? Quelles sont vos peurs qui vous empêchent peut-être de franchir le cap ? Parfois, il suffit de les regarder en face pour réaliser qu’elles ne sont pas si terrifiantes que ça. Surtout quand on s’autorise à faire marche arrière si besoin !

Vivre nomade : 2 ans et demi d’apprentissages concrets

Vivre nomade - photo ville
© Chloé Valentin | Nomadness Studio

Les compétences essentielles que lui a enseignées son mode de vie nomade

Bon, maintenant qu’on a parlé peurs et stratégies, place à la pratique ! Chloé s’est lancée dans un mode de vie nomade pendant deux ans et demi. Bouger toutes les quatre à six semaines, travailler depuis n’importe où, gérer le quotidien en permanence… Ça ressemble à quoi, concrètement ?

Depuis deux ans et demi, je bougeais toutes les quatre à six semaines puisque je travaillais complètement en ligne.

Et non, ce n’était pas que des couchers de soleil sur Instagram !

L’organisation : la compétence numéro 1

Pour Chloé, tout repose sur un pilier fondamental : l’organisation. Mais pas n’importe laquelle. Une organisation… flexible !

La première, c’est l’organisation. Il faut avoir un cadre qu’on puisse faire varier en fonction des lieux dans lesquels on est, mais toujours avoir une base, c’est-à-dire une routine.

Concrètement, ça donne quoi ? Elle a développé ses propres rituels nomades :

Côté professionnel :

  • Des horaires de travail fixes : « Je travaillais le matin. Parce que le matin c’est là où je suis productive »
  • Les bons outils en ligne (elle cite Google Meet, Slack)
  • Une routine qui s’adapte mais ne disparaît jamais

Côté personnel :

  • Du yoga : « Je peux poser mon tapis sur une plage, dans un appart, dans un parc, peu importe le pays où je suis »
  • La danse pour rencontrer des gens : « C’est un truc qui se fait dans toutes les villes d’Europe »

Malin comme approche, non ? Garder ses repères tout en changeant de décor !

L’évolution naturelle : du salariat nomade au freelancing

Ce qui est intéressant, c’est que Chloé n’a pas commencé directement en freelance nomade. Elle a d’abord testé le salariat à distance.

Je trouve que le salariat remote, c’est une bonne alternative pour commencer parce qu’il y a ce cadre professionnel qui est présent même à distance.

Une progression logique qui lui a donné confiance.

 « J’aurais probablement jamais envisagé de me lancer là-dedans si j’avais pas eu cette opportunité de job à distance »

Vous souhaitez vous aussi vous lancer dans un mode de vie nomade ? Ça tombe bien, on vous a rédigé un article avec tous les métiers à faire sur la route.

Quand le nomadisme mène à l’introspection

Après tout ce temps sur les routes, Chloé a appris quelque chose d’essentiel sur elle-même. Elle a identifié ses critères non-négociables pour être bien :

  • Une ville moyenne (ni trop grande, ni trop petite)
  • La présence de l’eau (mer, fleuve… peu importe)
  • Un environnement multiculturel où « j’ai besoin de parler plusieurs langues au quotidien »

Aujourd’hui, je suis beaucoup plus sereine de me dire, ben là, je vais m’installer un an.

Le tournant : quand l’ancrage devient nécessaire

Et puis un jour, surprise ! L’envie de liberté géographique totale s’est muée en besoin d’ancrage temporaire.

J’avais besoin de cette stabilité de créer des racines de manière un petit peu plus durable.

Sa solution ? Le VIE (Volontariat International en Entreprise). Un programme qui lui permet de s’installer un an à Valence, en Espagne, tout en gardant sa liberté.

L’idée ? Créer ses racines ailleurs qu’en France, « indépendamment de la mission VIE ». Une façon de concilier son besoin d’ancrage avec son envie d’ailleurs.

Au final, son mode de vie nomade lui a appris une leçon précieuse : savoir s’écouter et s’adapter. Même quand ça veut dire ralentir le rythme !

Nomadness : Le podcast qui démocratise le nomadisme solo

Quand Chloé s’est lancée dans son mode de vie nomade, elle cherchait des ressources, des témoignages, des conseils. Et elle a découvert un problème de taille.

Elle avait découvert le nomadisme grâce aux podcasts. Parfait jusque-là ! Ces témoignages l’avaient même aidée à se lancer. Sauf que…

Ils parlaient toujours de couples, de personnes qui voyageaient à plusieurs.

Aïe ! Quand on veut se lancer seul, ça refroidit un peu, non ?

Nomadness podcast
© Chloé Valentin | Nomadness Studio

Combler un vide pour les nomades solo

Cette réalisation a planté une graine dans l’esprit de Chloé. Elle se posait la question que beaucoup se posent encore : « Je suis toute seule, est-ce que je peux vraiment le faire ? »

Spoiler alert : oui, elle pouvait ! Et elle l’a fait. Mais le manque de ressources pour le nomadisme solo restait criant.

J’ai eu beaucoup ce frein de me dire, mais je suis toute seule, est-ce que ça va pas être plus compliqué logistiquement.

D’où l’idée géniale : créer le podcast qu’elle aurait aimé trouver. Lancé en novembre 2024, Nomadness se concentre exclusivement sur le nomadisme solo.

Les vraies questions que se posent les nomades en solitaire

Contrairement aux podcasts de couples (où la logistique se partage à deux), Nomadness aborde les sujets qui fâchent quand on est seul :

Les blocages sociaux : Sortir du modèle « se marier, avoir des enfants, acheter un appartement ». Chloé le vit dans sa propre famille : « J’ai une petite sœur qui vient d’avoir un bébé. Pour ma famille, on est complètement en décalage »

Les questions pratiques :

  • Comment gérer un budget variable selon les pays ?
  • Comment s’organiser quand on doit tout faire seul ?
  • Comment garder un équilibre vie pro/perso en nomadisme ?

Les aspects émotionnels : Parce que oui, voyager seul, ça peut être parfois compliqué niveau moral !

Un impact concret sur ses auditeurs

Le plus beau dans cette histoire ? Les retours. Chloé a même créé un mini-épisode spécial à Noël avec les témoignages audio de ses auditeurs.

Une phrase l’a particulièrement marquée : « Ton podcast, ça m’a fait prendre conscience que le nomadisme, ça pouvait être le mode de vie que j’ai envie d’avoir »

Pas forcément bouger tout le temps, précise l’auditrice, mais « d’avoir une base et d’être libre de naviguer autour ». Exactement ce que vit Chloé aujourd’hui !

Plus qu’un podcast : une mission d’émancipation

Nomadness ne se contente pas de raconter de jolies histoires. Le podcast a une vraie mission : lever les blocages qui empêchent de se lancer en solo.

Chloé reçoit des invités aux parcours variés, « pas forcément numériques d’ailleurs », pour montrer qu’il existe mille façons d’adopter un mode de vie nomade en solitaire.

Résultat ? Des personnes qui osent enfin franchir le cap. Des auditeurs qui réalisent que non, ils ne sont pas fous de vouloir autre chose. Et surtout, une communauté qui grandit autour de ces valeurs de liberté et d’indépendance.

Ses valeurs : Allier mode de vie nomade et impact positif

Mode de vie nomade et impact positif
© Chloé Valentin | Nomadness Studio

Comment elle aligne son mode de vie nomade avec ses convictions environnementales

Un mode de vie nomade, c’est bien. Mais un mode de vie nomade qui a du sens, c’est encore mieux ! Chloé n’a pas juste envie de bouger pour bouger. Elle veut que ses déplacements aient un impact positif.

Dans son travail de marketing et de photographie pour le tourisme, elle a une mission claire : montrer les destinations autrement. Loin des spots habituels et des photos parfaites pour les réseaux sociaux.

J’ai à cœur de montrer les destinations comme on ne les voit pas forcément tous les jours, donc un peu hors des sentiers battus.

Voyage responsable : ses deux piliers fondamentaux

Pour Chloé, voyager de façon responsable repose sur deux aspects essentiels :

L’aspect environnemental : privilégier le bas carbone. Elle évite l’avion autant que possible, même si « ça m’arrive de le prendre, faire de son mieux, c’est pas être parfait ». Une approche réaliste, loin du perfectionnisme culpabilisant !

L’aspect éthique : respecter et valoriser les cultures locales. Sa méthode ? « Aller connecter avec les gens, aller parler avec eux et ensuite mettre en avant leur culture »

Pour aller plus loin, voici nos meilleurs conseils pour un road trip éco-responsable

Ses convictions profondes

Ce qui motive Chloé va au-delà du simple respect de l’environnement. Elle a une vraie philosophie de vie :

J’ai vraiment la conviction que l’ouverture culturelle, ça rend tolérant. Ça rend ouvert d’esprit et c’est quelque chose qui rend vraiment le monde meilleur.

Avec le contexte géopolitique actuel, ce message résonne particulièrement. Pour elle, le voyage peut contribuer à plus de compréhension entre les peuples.

Ses conseils pratiques pour voyager autrement

Chloé ne se contente pas de beaux discours. Elle partage des astuces concrètes pour voyager de façon responsable :

Privilégier le train : « Le train c’est sous-côté ». Plus confortable, plus productif (elle aime y travailler), et surtout plus humain. « C’est génial pour rencontrer des gens ».

Repenser le voyage lointain : Pas besoin d’aller en Chine pour découvrir une nouvelle culture. Parfois, « juste si je passe la frontière de la Belgique, je vais découvrir une nouvelle culture alors que je n’aurais même pas changé de langue ».

Opter pour des solutions économiques et éthiques :

  • Faire des boucles en train plutôt qu’un aller-retour en avion
  • Tester le volontariat plutôt que les hôtels classiques
  • Voyager hors saison pour éviter la foule

Au final, Chloé prouve qu’on peut parfaitement allier mode de vie nomade et impact positif. Pas besoin de choisir entre liberté et responsabilité !

Vous souhaitez vous aussi voyager autrement ? Découvrez le témoignage de Maria Camila qui a entrepris un tour du monde sans avion.

Sa stratégie étape par étape pour adopter un mode de vie nomade sans tout plaquer

Alors, prêt à franchir le cap ? Chloé a un message rassurant pour vous : pas besoin de tout révolutionner d’un coup !

Son conseil principal ? Y aller progressivement plutôt que de tout plaquer d’un coup. Et elle sait de quoi elle parle !

Stratégie Chloé changement de vie
© Chloé Valentin | Nomadness Studio

La progression testée par Chloé

Voici comment elle a procédé, étape par étape :

Étape 1 : Un weekend prolongé. Elle est partie chez la famille, à une ou deux heures de train, en travaillant le lundi et mardi sur place.

Étape 2 : Une semaine entière. Pour tester sur une durée un peu plus longue.

Étape 3 : Un mois complet direction la Lettonie pour sa première vraie expérience !

C’était ma première expérience et c’était mon test. Je me suis dit OK, je vais tester et si j’aime, j’essaierai de l’instaurer comme mode de vie.

L’approche « test and learn » : intelligent !

Ce qui est malin dans sa méthode, c’est qu’elle identifie les problèmes au fur et à mesure… et les résout !

Exemple concret : quand elle s’est sentie isolée lors d’une expérience, elle ne s’est pas découragée. Elle a simplement ajusté en choisissant un co-living le mois suivant pour résoudre le problème de solitude.

Plutôt que de tout arrêter à la première difficulté, elle s’adapte. Logique, non ?

Sa philosophie : l’expérience avant tout

Le message le plus fort de Chloé ? Ne pas avoir peur d’essayer. Pour elle, le pire qui puisse arriver, c’est de gagner une expérience. Et dans tous les cas, on peut toujours revenir en arrière si ça ne convient pas.

Cette approche enlève beaucoup de pression ! Elle capture parfaitement l’esprit d’adopter un mode de vie nomade : tester, apprendre, ajuster.

Chloé encourage à ne pas avoir peur d’essayer des choses nouvelles. Que ce soit partir un weekend prolongé pour travailler à distance, voyager en train plutôt qu’en avion, ou tenter un volontariat.

Rien n’est définitif.

Et surtout, elle reste disponible pour accompagner celles et ceux qui hésitent.

Vous la trouverez sur Instagram : @bychloev, où elle adore échanger avec les personnes qui cherchent des retours d’expérience.

Au final, Chloé nous prouve qu’oser changer de vie, ça s’apprend. Pas besoin d’être un aventurier né. Il suffit de commencer petit, d’ajuster en chemin, et surtout… d’y croire !

Pour aller plus loin

Voyager autrement : le tour du monde engagé de Maria Camila

Voyage solidaire : France Géorgie en van pour la sclérose en plaques

Ils ont tout quitté pour vivre en accord avec leurs valeurs

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