Astrid a décidé de tout quitter pour changer de vie en 2013. Partie initialement pour un an, elle entame sa 5ème année de voyage seule sur les routes du monde. Nomade, en van ou en auto-stop, aux quatre coins du monde, le voyage est devenu un choix de vie, aux antipodes de sa vie d’avant…
Tout plaquer et faire un tour du monde seule
Astrid a toujours eu envie de partir loin, de découvrir le monde. Mais avant de tout quitter, elle menait une vie très classique : elle s’est mariée jeune et a travaillé durant 6 années dans le social. Elle aimait son travail auprès d’adolescents immigrés en France mais elle n’était pas épanouie dans son couple. Lessive, ménage, cuisine, vaisselle, elle était bien loin de ses rêves de liberté autour du monde. Son histoire d’amour terminée, elle quitte son travail à contre-cœur et décide de partir avec le peu d’économies qu’elle a de côté. Elle s’envole pour New-York et voyage seule, essentiellement en auto-stop.
Après avoir voyagé en Amérique du Nord et du Sud, en Asie du Sud-Est et en Afrique, la jeune femme revient à Orléans. Ce premier grand voyage lui a donné le goût de l’aventure, des rencontres, de la découverte de nouveaux paysages et de nouvelles cultures.
Bien plus qu’un voyage, un véritable choix de vie nomade
Malgré son tour du monde, son envie de voyager ne s’est pas estompée, bien au contraire. La route était devenue sa maison.
Elle décide donc de repartir en auto-stop jusqu’en Mauritanie, puis de voyager sans argent en Norvège.
Elle achète ensuite un van qu’elle aménage afin de continuer sa vie nomade. Au volant de son fourgon aménagé, Minivanchik, un Volkswagen T4, elle découvre une nouvelle manière de voyager. Partir en van, c’est voyager avec sa maison. Après 2 années de nomadisme en auto-stop, la vie en van semble luxueuse : elle peut dormir dans un vrai lit, peut accueillir des auto-stoppeurs, peut voyager avec plus d’affaires (comme sa guitare et son accordéon…). Mais la vie en van a aussi des côtés négatifs comme l’impact environnemental et le coût du carburant. C’est pour cela qu’Astrid préfère laisser son van et repartir en auto-stop quand elle décide de faire de grands voyages.
Après avoir fait de nombreux road trips en van, Astrid se pose en Suède. Elle vit du glanage alimentaire et gagne un peu d’argent en jouant de l’accordéon. Plus le temps passe, plus elle se rend compte qu’abandonner sa vie sédentaire était la meilleure décision de sa vie.
L’auto-stop quand on voyage seule : une expérience enrichissante et humaine
Astrid est une véritable adepte de l’auto-stop, du bateau-stop et du couchsurfing car ce sont des solutions de voyage alternatives qui rapprochent les individus. Elle s’est séparée du superflu pour se concentrer sur l’essentiel : l’échange humain. Tout ce qu’elle possède entre dans son sac à dos de 8kg.
Ainsi, la jeune femme a appris à faire confiance à l’autre.
Le stop est une philosophie de voyage, un art de vivre, une manière de voyager lentement, bien loin du tourisme de masse aux conséquences désastreuses sur l’environnement et les relations humaines.
Les personnes ainsi rencontrées se livrent facilement. La langue n’est pas une barrière car le sourire est universel. Astrid communique bien souvent avec ses mains. Voyager seule, c’est en réalité faire des centaines de rencontres.
Après toutes ces années sur la route, que ce soit en van ou en auto-stop, Astrid a appris à croire en elle, à suivre son instinct.
Elle vient de parcourir 35 000km en auto-stop, lors d’un périple de 6 mois avec José, un autre voyageur. Ensemble, ils ont parcouru la route de la Soie en commençant par Xi’An, en Chine. Ils sont ensuite allés au Kirghizistan, au Tadjikistan, en Ouzbékistan, au Kazakhstan, en Iran et en Turquie. Tout ça en levant simplement le pouce.
La jeune femme respire une liberté positive qui fait du bien. Longue route à toi Astrid !
En savoir plus :
- Découvrir tous les récits de voyage d’Astrid sur son blog
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