Emma Orbach est diplômée de la très prestigieuse Université d’Oxford. Mariée à un historien de l’architecture, elle a commencé par la construction d’une communauté écologique, la ferme de Brithdir Mawr en 1993. Après 5 années d’existence, les autorités ont demandé la démolition de la communauté car aucune autorisation n’a été trouvée dans les archives. Même si la justice a finalement donné raison à la communauté, ces problèmes administratifs ont séparé le couple d’Emma. En 1999, elle décide de tout quitter pour aller vivre en totale autarcie. Elle vit maintenant seule en autonomie depuis plus de 17 ans.
Avant de vivre en totale autarcie, Emma avait fondé un communauté écologique avec son mari
Emma Orbach a fait de brillantes études dans les meilleures écoles, pourtant elle n’a jamais autant appris sur la vie que depuis qu’elle a décidé de vivre en totale autarcie. Emma habite aujourd’hui seule dans une petite maison auto-construite à base de boue au milieu des bois.
Elle a franchi le pas de la vie alternative en 1993 avec son mari en construisant une communauté écologique : l’éco-hameau de la ferme de Brithdir Mawr à côté de Newport, au Pays de Galles. A l’origine, la famille souhaitait rénover un corps de ferme afin d’y vivre avec leurs 3 enfants. Mais ils ont été très rapidement rejoints par d’autres familles qui voulaient vivre autrement. Après 5 ans d’existence, la communauté comptait déjà 12 adultes et 10 enfants.
Mais cette vie calme loin de la société de consommation est interrompue par des problèmes judiciaires avec les autorités qui demandent la démolition des lieux en 1998. La bataille judiciaire est finalement gagnée par la communauté, mais la lourdeur des démarches pour faire valoir leurs droits eut raison du couple qui divorça. Même si la communauté est aujourd’hui prospère, Emma a décidé de partir pour vivre en totale autarcie seule.
Aller encore plus loin en s’isolant pour vivre en totale autarcie, sans eau courante ni électricité
Emma habite maintenant dans une petite hutte qu’elle a construite elle-même avec de la boue il y a très exactement 17 ans. Elle n’a ni l’eau courante, ni l’électricité.
La femme vit en parfaite harmonie avec la nature, cultive ce qu’elle mange et va chercher l’eau directement dans une petite source. Elle se lève en même temps que le jour, et se couche dès que le soleil se couche. Elle lit de nombreux ouvrages, joue de la musique avec sa harpe, s’occupe de ses animaux (ses poules, ses chèvres et ses chevaux), et profite ainsi de sa vie au calme où elle peut enfin être heureuse.
Ses trois enfants ont aujourd’hui une trentaine d’années, et ont opté pour la vie en ville. Lorsque qu’il viennent la voir, ils ont interdiction de venir avec leurs téléphones et leurs ordinateurs. Emma vit avec le minimum et limite les contacts avec l’extérieur. Elle n’a jamais été autant en accord avec elle-même.
Pour occuper son terrain en toute légalité, Emma doit néanmoins payer des taxes à la mairie chaque mois. Le montant s’élève à 63 £. Elle accueille des visiteurs qui veulent passer la nuit sur place. Grâce à leurs dons, elle peut couvrir ces frais, et permettre à d’autres personnes de s’essayer à la vie alternative.
Son projet est de construite d’autres huttes pour ceux qui veulent également vivre en totale autarcie.