Permaculture et communauté : la vie alternative de Julie

 

Julie, 44 ans, a décidé de tout plaquer pour aller vivre dans une communauté de permaculture au Costa Rica. Cet article est le résumé de son témoignage audio. Vous pouvez retrouver le podcast de Julie ici.

Julie
@Julie Aubier

Pourquoi avoir décidé de vivre en communauté de permaculture ?

Julie habitait à Paris et en avait marre de la mauvaise ambiance générale. Les gens ne se regardaient pas, ne se parlaient pas. Prisonnière d’un mode de vie metro-boulot-dodo qui ne lui correspondait pas, elle a commencé à étouffer, à se sentir à l’étroit. Plus elle était malheureuse, plus elle achetait des choses matérielles pour combler son manque, et moins elle était heureuse. Puis, un jour, elle a commencé à s’intéresser aux différents modes de vie. Elle découvre ainsi les Earthship, avant de tomber amoureuse du Costa Rica où elle trouve un Condominium en cours de création. C’était il y a 3 ans. Sans aucune hésitation, elle vend tous ses biens et, accompagnée de son fils de 11 ans, elle décide de changer de vie.

Après avoir été SDF pendant un temps dans sa jeunesse, elle voulait vivre en accord avec la nature, sans pour autant troquer son confort pour une vie rudimentaire. Vivre de manière alternative ne veut pas dire être « barbu, hippie, mangeur de racines ». Adopter une vie alternative en communauté, c’est tout simplement dire stop au système capitaliste, pour favoriser le partage et l’échange. La permaculture permet de cultiver en commun différentes variétés de fruits, de légumes, de manière durable. Et vivre en communauté  permet de partager des moments forts avec d’autres familles qui ont un idéal similaire.

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@Julie Aubier
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@Julie Aubier

 

Comment s’organise la communauté de permaculture ?

La communauté de permaculture se présente sous forme de Condominium, c’est à dire que chaque famille qui habite dans l’éco-village a sa propre maison. Julie a acheté un petit terrain et a décidé de construire sa maison, Métamorphosis, avec des matériaux de récupération, du bois et des pierres. Sa maison est en voie de devenir totalement autonome et indépendante en énergie.

À la base, les 25 familles du condominium ne se connaissaient pas du tout, et elles ont appris au fil des mois à vivre ensemble, à abandonner les égos pour enfin construire une communauté durable.

serre permaculture
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fruits et legumes permaculture
@Julie Aubier

Il n’y a pas de responsable et il n’y a aucune obligation. La communauté de permaculture est dirigée par un comité. Il y a une école, un grand potager commun sous un dôme où ils cultivent des fruits, des légumes. Chaque personne est libre de donner de son temps là où elle est à l’aise naturellement. Certains sont retraités, d’autres travaillent en ville : il y a par exemple un couple de restaurateurs, un médecin. Julie a décidé d’ouvrir une chambre d’hôtes.

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@Julie Aubier

Comment les proches ont réagi au fait qu’elle intègre une communauté de permaculture ?

Au départ les parents de Julie ont eu très peur, pour elle, mais surtout pour son fils. Le mot communauté fait peur. Immédiatement les gens s’imaginent une secte. Puis ils ont fini par constater que ça n’était pas le cas. Les gens qui vivent en communauté ne sont pas des fous, pas des illuminés, mais simplement des personnes qui sont animées par un désir de monde meilleur où partage et entraide sont les maitres mots.

 

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Comme l’école n’accueille pour le moment que les petits enfants, son fils, âgé de 14 ans, est aujourd’hui dans un établissement scolaire alternatif et public du Costa Rica. Il apprend la permaculture, et plus globalement tout ce qui est en lien avec la faune et la flore.

Julie est très contente d’avoir enfin trouvé le mode de vie qui lui convient, où elle se sent à l’aise, où elle se sent enfin elle.

 

 

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